Présentation

L’aikishintaiso est une pratique corporelle issue de différentes traditions martiales japonaises (aikido, shugendo, zen…) étayée de recherches contemporaines en sciences humaines. Il s’intéresse au fonctionnement du corps : chaînes musculaires, mécanique articulaire, physiologie, énergie, sensibilité… , afin d’améliorer l’équilibre psychosomatique.

Selon une progression établie avec précision, les assouplissements, postures, marches, méditations multiplient les situations d’exploration.

La pratique régulière développe la proprioception, la souplesse et la puissance. Elle favorise l’investissement harmonieux de son corps par l’individu, lui permet de comprendre les adaptations qui se sont mises en place au fil du temps et de réduire les tensions.

Les rituels liés au respect de l’étiquette s’appliquent dans un cours d’aikishintaiso comme dans un cours d’aikido : saluts, placement sur la ligne… Ils constituent des repères conscientiels.

L’aikishintaiso peut se pratiquer collectivement (cours hebdomadaires, stages) ou individuellement, dans le cadre d’ateliers personnalisés (A.P.A.T.). Il s’adresse à tous, à partir de 16 ans.

Cours à Pont de Beauvoisin
Cours à Pont de Beauvoisin
Cours à Pont de Beauvoisin
Cours à Pont de Beauvoisin

Pratique avec un Jo

Le jo est une arme utilisée dans les arts martiaux traditionnels. Il a la forme d’un bâton de 1,28 m.

Dans notre école, la pratique de l’aikido associe aikitaijutsu, aikiken et aikijo.

Le jo est utilisé également en aikishintaiso. Son apport est multiple.

  • Il est un axe de référence, un objet externe à la posture qui permet au pratiquant de se percevoir dans un contexte nouveau ;
  • Il devient, dans la pratique, le symbole de ses axes ;
  • Il est une projection de l’individu dans l’espace externe, il prolonge l’espace péricorporel ;
  • Il amplifie les mouvements. Élargissant l’espace d’évolution, il produit parallèlement un travail postural en profondeur ;
  • Il dirige l’action produite dans le corps, relie des espaces entre eux.
  • Il constitue un appui pour l’activité psychique, un point de focalisation, libérant le corps de cette emprise, momentanément tout au moins.